Accueil > Blog > Violences sexuelles à l’université Félix Houphouët-Boigny : l’ONG CPDEFM publie un rapport alarmant

Violence à l'université felix houphouet boigny

L’organisation des citoyennes pour la promotion et la défense des droits des enfants, femmes et minorités (CPDEFM) a publié un rapport alarmant sur les violences sexuelles à l’université Félix Houphouët-Boigny. Les étudiants ont dénoncé pendant des mois le silence qui règne autour de ces violences, qui sont en grande partie perpétrées par le corps enseignant et d’autres étudiants. Selon le rapport de la CPDEFM, au moins 69 cas de harcèlement ou de violence sexuelle ont été recensés au cours de l’année 2022 sur le campus universitaire.

Les étudiants et les enseignants-chercheurs sont principalement visés par ces accusations, avec une proportion de 40% pour les premiers et de 30% pour les seconds. Malheureusement, l’étude révèle que dans 80% des cas, les victimes gardent le silence, ce qui rend difficile la prise en charge des personnes touchées par ces violences.

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Pour lutter contre ces violences sexuelles, l’ONG recommande la mise en place d’une cellule spécialisée pour recueillir la parole des victimes. Cette cellule devrait également assurer la préservation de l’identité des victimes et l’application de sanctions exemplaires contre les auteurs de ces violences.

Cependant, la CPDEFM souligne que la mise en place d’une cellule spécialisée ne suffit pas et demande également au gouvernement ivoirien de réglementer la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), qui est souvent impliquée dans ces violences.

Il y a trois mois, l’ONG Indigo a également publié un rapport alarmant sur les violences sexuelles sur les campus universitaires en Côte d’Ivoire. La direction de l’université Félix Houphouët-Boigny a répondu en indiquant qu’un comité d’écoute et de prise en charge des victimes sera mis en place dans les prochaines semaines, mais sans fournir plus de détails sur son fonctionnement.

Il est important de prendre en compte l’ampleur de ces violences sexuelles à l’université et de mettre en place des mesures concrètes pour protéger les victimes et prévenir de futurs abus. Cela nécessite une volonté politique forte et la collaboration de toutes les parties prenantes pour garantir un environnement sûr et respectueux pour tous les étudiants, en particulier pour les femmes.

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