Le maraîchage peut être rentable sans nécessiter de grandes superficies. Au contraire, en ayant des surfaces raisonnables, vous pourrez mieux réussir que les agriculteurs engagés sur des hectares.
Plutôt que de cultiver un hectare de tomate, par exemple, vous pouvez diviser cette superficie de 10 000 m² en 4 blocs de 2500 m² chacun. Les 4 blocs peuvent être attribués à différentes cultures pour maximiser les avantages
Répartition des cultures sur 4 blocs de 2500 m
Le premier bloc pour une culture de 45 jours, comme le gombo ou le haricot vert.
Le deuxième bloc pour une culture vivrière de 4 mois, comme l’arachide, qui rapporte énormément tout en étant peu exigeante.
Le troisième bloc pour la tomate, en implémente une variété productive comme la Raja F1, l’Amiral F1 ou la Rio Tinto F1.
Le quatrième bloc pour une culture de feuilles de 4 mois qui rapporte énormément, comme le chou. En utilisant la variété Bandung F1, vous obtiendrez de meilleurs résultats.
Avantages de la diversification des cultures
La diversification des cultures, la rotation culturelle plus efficace et la réduction du risque d’échec total sont les avantages de cette méthode. Les différentes cultures ne sont pas toutes issues de la même famille, donc leur cycle, leur gestion et leurs exigences sont différentes. De plus, les récoltes n’interviendront pas toutes en même temps, ce qui vous permettra de vous stabiliser financièrement. Vous pourrez ainsi proposer une large gamme de produits à différents clients à différents moments et à différents prix.
Au contraire, si vous cultivez un hectare de tomate uniquement, vous n’aurez qu’un seul avantage : avoir une grande quantité de tomate en production. Si le marché est accueillant au moment de la récolte, c’est bien. Sinon, la majorité des agriculteurs engagés dans la culture de tomate à l’échelle d’un hectare ou plus admettent de grosses pertes, notamment dans l’irrigation, la fertilisation et la gestion des maladies et ravageurs. Irriguer un hectare de tomate n’est pas facile et le niveau d’irrigation peut varier d’un endroit à l’autre. De plus, sans engrais, la tomate ne sera pas de bonne qualité, même si la demande est toujours plus importante. La tomate étant une culture vulnérable à plus de 15 maladies et à de nombreux ravageurs, il est rare de mener un projet sans rencontrer de problèmes.
Conclusion
Ainsi, pour éviter les pertes financières, il est préférable de ne pas s’engager dans un projet d’un hectare de tomate seulement. Au lieu de cela, il est recommandé de diviser la superficie en plusieurs petits blocs pour cultiver différentes variétés de légumes. Cela permettra une diversification des cultures, une rotation efficace, une réduction du risque d’échec total et une stabilité financière accumulée. En appliquant judicieusement les cultures, vous pourrez proposer une gamme de produits variés à vos clients à différents moments et à des prix différents, ce qui vous permettra d’optimiser votre rentabilité