Le gouvernement ivoirien, sous la houlette de Laurent Tchagba, ministre des Eaux et forêts, a lancé une initiative ambitieuse de reforestation dans le cadre de la Stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts (SPREF) mise en place depuis 2020. Cette initiative vise à produire 13,8 millions de jeunes plants d’arbres pour reboiser les forêts ivoiriennes et faire passer la couverture forestière du pays de 2,97 millions d’hectares actuels à 6,5 millions d’hectares d’ici à 2030.
Le reboisement est un enjeu majeur pour l’environnement et l’économie en Côte d’Ivoire. Les forêts du pays sont menacées par la déforestation, les feux de brousse, la croissance démographique et l’urbanisation. Les conséquences sont désastreuses pour la biodiversité, la qualité de l’air, la sécurité alimentaire et l’économie du pays. La Côte d’Ivoire est un pays agricole, qui dépend largement de ses ressources naturelles pour son développement. La reforestation est donc une priorité pour garantir un avenir durable aux générations futures.
La SPREF est une stratégie intégrée de gestion forestière qui vise à préserver les forêts existantes, à réhabiliter les zones dégradées et à étendre la superficie forestière. Elle s’appuie sur une approche participative qui implique les communautés locales, les organisations de la société civile et les entreprises privées. Elle prévoit des actions concrètes pour renforcer les capacités des acteurs locaux, pour améliorer les systèmes de gestion des forêts, pour promouvoir les investissements durables et pour sensibiliser le grand public aux enjeux de la préservation de l’environnement.
La production de 13,8 millions de jeunes plants d’arbres est un objectif ambitieux, mais réalisable grâce à la mobilisation de tous les acteurs concernés. Cette production sera assurée par les pépinières forestières, qui sont des structures spécialisées dans la production de plants d’arbres de qualité. Les plants seront ensuite distribués aux communautés locales pour être plantés dans les zones identifiées comme prioritaires pour la reforestation.
Pépinières de mangue
2.000CFAPépinières de petit cola (Bitter Cola)
1.800CFAPépinières de fruit de la passion
500CFAPépinières de palmier
1.500CFAPépinières de coco
2.000CFAPépinières de Café
500CFAPépinières de Tangelo (Commande minimale : 25 plants)
2.000CFAPépinières d'Akpi (Djansang)
1.500CFAPépinières de banane plantain
300CFAPépinières de Citron
2.000CFAPépinière de Cacao
250CFAPépinières de Chou (Commande minimale : 50 plants)
250CFAPépinières de Piment Sent Bon
200CFAPépinières de colatier
1.500CFARejet de Banane
150CFAPépinières d’avocat
2.000CFAPépinières de Poivre (Commande minimale : 50 plants)
500CFAPépinières d’orange
2.000CFAPépinières de Mangoustan
1.500CFA
La reforestation ne peut pas se faire sans la participation active des communautés locales. Elles sont les premières concernées par la préservation des forêts, qui sont une source de nourriture, de médicaments, de bois de chauffage et de revenus pour elles. Les communautés locales doivent être impliquées dans toutes les étapes du processus de reforestation, de la planification à la gestion des forêts. Elles doivent être formées aux techniques de plantation et de gestion forestière, et bénéficier des retombées économiques des activités forestières durables.
En somme, l’initiative de reforestation lancée par le gouvernement ivoirien est une preuve de son engagement en faveur de la préservation de l’environnement et de l’avenir des générations futures. Cette initiative ambitieuse doit être saluée et soutenue par tous les acteurs concernés. La reforestation est un défi collectif qui nécessite une mobilisation collective pour être relevé avec succès. La Côte d’Ivoire a montré la voie, espérons que d’autres pays suivront cet exemple pour assurer un avenir durable pour tous.
