La Côte d’Ivoire est actuellement confrontée à une grève de trois jours dans les secteurs de l’Éducation-Formation, déclenchée par des organisations syndicales de fonctionnaires. Cette grève, dont l’une des revendications principales est l’instauration d’une prime, a commencé le mardi 15 octobre 2024. Cependant, la participation à cette grève est restée partielle, aussi bien à Abidjan que dans d’autres régions du pays.
Situation à Abidjan
Dans certains établissements scolaires de la capitale, comme les lycées Sainte-Marie de Cocody et Moderne d’Angré, les cours se sont déroulés normalement. Quelques agents de police étaient également présents devant ces écoles. En revanche, au lycée moderne de Cocody et au lycée moderne de Port-Bouët, les élèves n’ont pas eu cours et ont dû rentrer chez eux.
Situation à l’intérieur du pays
Dans des villes comme Alépé, située à environ 62,8 km d’Abidjan, la grève a également eu des répercussions. Selon une résidente, ses enfants scolarisés dans un lycée public sont rentrés chez eux, alors que ceux inscrits dans des collèges privés ont pu suivre les cours. De manière contrastée, dans certaines écoles publiques du département de Yakassé Attobrou, les activités scolaires ont continué sans interruption, comme l’a confirmé un enseignant de l’Inspection de l’enseignement primaire (IEP).
Réaction du gouvernement
Le gouvernement ivoirien a fermement dénoncé cette grève, la considérant comme une violation du protocole d’accord signé en 2022 qui devait assurer une trêve sociale jusqu’en 2027. Ce protocole visait à garantir la stabilité dans les secteurs de l’Éducation, de la Santé et de la Protection sociale.
Cette grève, bien que partiellement suivie, illustre la tension persistante entre les syndicats et le gouvernement autour des questions salariales et des conditions de travail des fonctionnaires. La situation reste à suivre dans les prochains jours pour évaluer l’impact réel de cette mobilisation.