La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de noix de cajou, a ouvert officiellement la campagne de commercialisation du cajou samedi dernier avec un prix bord champ en hausse de FCFA 10 par rapport à l’année précédente, soit un prix de FCFA 315 le kilo. Cette hausse de prix est une bonne nouvelle pour les producteurs ivoiriens de cajou, car elle leur permettra de réaliser des bénéfices plus importants cette année.
Selon le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kouassi Adjoumani, la Côte d’Ivoire a enregistré une production de 1,028 million de tonnes de cajou en 2022, en hausse de 6% par rapport à l’année précédente. Toutefois, les exportations de noix brutes ont diminué de plus de 10%, avec 719 900 tonnes exportées en 2022. Malgré cette baisse, la Côte d’Ivoire reste un acteur majeur sur le marché mondial de la noix de cajou.
Pour 2023, le ministre anticipe une production à 1,050 million de tonnes de cajou, dont 300 000 tonnes destinées à la transformation locale en amandes. En 2022, quelques 224 000 tonnes avaient été transformées par 27 unités. Cette augmentation de la transformation locale de cajou en amandes est une excellente nouvelle pour l’économie ivoirienne, car cela crée des emplois et permet d’ajouter de la valeur à la production locale.
En 2022, les exportations ivoiriennes d’amandes de cajou ont atteint 35 115 tonnes, en hausse de 25% par rapport à l’année précédente, selon le spécialiste n’kalô. Cette augmentation des exportations d’amandes de cajou montre que la Côte d’Ivoire s’oriente vers une production plus axée sur la transformation locale, ce qui est bénéfique pour l’économie du pays.
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WhatsappEn conclusion, la campagne de commercialisation du cajou en Côte d’Ivoire s’annonce prometteuse pour les producteurs et l’économie du pays. La hausse du prix bord champ et l’augmentation de la production de cajou et de transformation locale en amandes sont autant d’indicateurs positifs pour l’avenir de ce secteur en Côte d’Ivoire.
